Le Conseil des ministres, présidé par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a acté plusieurs mesures stratégiques, notamment la création d’une UFR/ST à Dori, le recrutement de 2000 sous-officiers pour la Police nationale et la fin du monopole du Laboratoire national des bâtiments et des travaux publics.
Lors de la réunion hebdomadaire tenue le 16 avril 2025, le Conseil des ministres du Burkina Faso a pris des décisions importantes dans divers secteurs. Le ministre Porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, a présenté à la presse un compte-rendu des principaux rapports adoptés.
Tout d’abord, au titre de l’Enseignement supérieur, un décret déclarant d’utilité publique urgente la construction d’une Unité de Formation et de Recherche en Sciences et Techniques (UFR/ST) et d’une cité universitaire au Centre universitaire de Dori a été adopté. Bien que ce projet ait obtenu un financement dès 2020, des difficultés liées à l’accès au site prévu pour les travaux ont retardé sa mise en œuvre. Le ministre chargé de l’Enseignement supérieur, Pr Adjima THIOMBIANO, a souligné la nécessité de surmonter ces obstacles afin de doter Dori d’infrastructures de qualité.
Dans le domaine de la sécurité, le Conseil a autorisé le recrutement de 2000 sous-officiers au profit de la Police nationale. Le ministère de la Sécurité prévoit également de recruter, sur concours professionnels, 20 commissaires et 60 officiers, et sur concours directs, 10 commissaires et 10 officiers avec des qualifications spécifiques. Ce recrutement inclut un quota pour les femmes et les volontaires adjoints de sécurité (VADS), en hommage aux sacrifices des Forces de Défense et de Sécurité tombées au front.
Enfin, au titre des Infrastructures, un projet de loi visant à lever le monopole du Laboratoire national des bâtiments et des travaux publics (LNBTP) a été adopté. Cette réforme permettra au secteur privé de participer aux activités des laboratoires et instaurera un organe de régulation pour encadrer le métier. Ces innovations visent à répondre efficacement aux multiples sollicitations et à soutenir les engagements de l’État.
Ce Conseil des ministres démontre une volonté claire d’accélérer les projets stratégiques tout en renforçant les capacités nationales. Ces décisions marquent un pas en avant vers le développement du Burkina Faso, tant sur le plan éducatif, sécuritaire qu’économique.
Sources : Direction de la Communication de la Présidence du Faso.