Le Premier ministre, Me Appolinaire Kyelem de Tambela, a reçu en audience ce vendredi 11 novembre 2022 en fin de soirée, le Commissaire Affaires politiques, Paix et Sécurité de la CEDEAO, Abdel-Fatau Musah. Ce dernier a dit être venu dans notre pays, pour s’accorder avec les autorités, sur un mécanisme de suivi et de soutien à la Transition.

A sa sortie d’audience avec le chef du Gouvernement de la Transition, le Commissaire en charge des Affaires politiques, de la Paix et de la Sécurité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Abdel-Fatau Musah, a soutenu qu’on ne peut parler de retour à l’ordre constitutionnel dans un pays, lorsque celui-ci est sous contrôle des terroristes et connaît des problèmes humanitaires. C’est donc pour aider notre pays à en finir avec les crises sécuritaire et humanitaire, que la délêgation de la CEDEAO y séjourne.

De l’avis de Abdel-Fatau Musah, l’Organisation sous-régionale a perdu ces dernières années, l’esprit de solidarité qui l’a toujours caractérisé. « Aujourd’hui, a-t-il indiqué, il y a une nouvelle administration à la tête de la CEDEAO. Nous sommes en train d’entamer une réflexion sur le rôle même de cette Organisation, afin de lui permettre de venir en aide à ses pays membres, sur des questions comme le terrorisme et l’humanitaire ».

Le Commissaire Affaires politiques, Paix et sécurité de la CEDEAO, a par ailleurs révélé que les chefs d’Etat et de Gouvernement vont se pencher lors du prochain sommet de l’institution, sur la question de l’opérationnalisation d’un cadre de lutte contre le terrorisme dans notre sous-région. Il s’agira concrètement pour la CEDEAO, de voir comment elle peut mobiliser une force pour venir en aide au Burkina Faso. « Avec l’Union africaine et l’ONU, nous allons mobiliser les partenaires pour aider notre pays frère. Nous allons démontrer que ce qui se passe ici est un problème régional et non du Burkina Faso seulement », a conclu Abdel-Fatau Musah.

DCRP/Primature

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