L’association Ittihad Islami du Burkina a commémoré, dans la nuit du 8 au 9 octobre 2022, au quartier Hamdallaye de Ouagadougou, la naissance du prophète Mahomet, appelé Maouloud ou encore Mawlid.
La commémoration de la naissance de Mahomet est un culte de dévotion au prophète de l’islam. L’association Ittihad Islami du Burkina l’a célébrée à travers des prêches, la lecture du Coran, des récits sur la vie du prophète et des bénédictions, au cours de la nuit du 8 au 9 octobre 2022, appelée Maouloud au quartier Hamdallaye de Ouagadougou. Des personnes de tous les âges se sont mobilisées dans l’enceinte de l’institut franco-arabe Al Elmi pour rendre grâce à Dieu et rendre un hommage au prophète. Les prêches, au regard de la situation sécuritaire, ont porté sur « la coexistence pacifique en Islam ». Selon le vice-président de l’association Ittihad Islami du Burkina, Yugo Boubacar, cette veillée est une opportunité d’implorer Allah pour plus de cohésion sociale et d’entente entre les populations. A l’écouter, il faut invoquer le seigneur afin que le Burkina Faso ne revive plus une situation comme celle de Gaskindé qui a occasionné des pertes en vies humaines et matérielles. Le guide spirituel, Dr Aboubacar Doukouré, dans son intervention lue par Hamadou Tamboura, a appelé tous les Burkinabè à se donner la main pour un vivre-ensemble.
A l’en croire, le prophète Mohamet n’est pas seulement honoré par ses adeptes ou par sa communauté, mais aussi par des non-musulmans. Pour lui, les relations amicales participent aussi au renforcement de l’entente et de la coexistence pacifique. « Le simple fait d’être à proximité d’une personne suffit pour qu’elle soit considérée comme un voisin. Même s’il n’y a aucun lien de parenté ou de confession religieuse entre les deux », a clarifié le guide spirituel dans son message. Le musulman, a-t-il poursuivi, doit établir une paternité d’humanisme entre tous les hommes en dépit des différences confessionnelles qui les caractérisent. De son avis, l’Islam a encouragé le dialogue entre les individus, dans une perspective de rapprochement et dans l’intention de créer les conditions d’entente. « C’est un devoir pour nous de remercier tous ceux qui ont prouvé leur amour et leur affection pour le Prophète, soit par leur participation à la commémoration ou par leur soutien moral et matériel », a-t-il indiqué. Il a, par ailleurs, demandé au seigneur d’accorder la santé, le succès afin que chaque Burkinabè puisse réaliser ses vœux.
Aly SAWADOGO