Le SE de l’ARCEP, Wendlassida Patrice Compaoré (milieu) : « les consommateurs des services des communications électroniques constituent une composante importante de l’écosystème ».

L’autorité de régulation des communications électroniques et des postes organise du 8 au 10 août 2022 à Koudougou, une rencontre d’échanges avec les acteurs du secteur des communications électroniques sur le thème : « Pratiques des opérateurs et préoccupations des consommateurs sur les offres commerciales de services de communications électroniques au Burkina ».

Les offres commerciales de services de communications électroniques et les préoccupations des consommateurs du secteur sont au cœur des débats à la faveur d’un atelier organisé par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du 8 au 10 août 2022 à Koudougou. L’ouverture des travaux de la rencontre qui se tient sous la thématique suivante : « Pratiques des opérateurs et préoccupations des consommateurs sur les offres commerciales de services de communications électroniques au Burkina », a eu lieu, le lundi 8 août 2022, dans la cité du Cavalier rouge.

Selon le Secrétaire exécutif (SE) de l’ARCEP, Wendlassida Patrice Compaoré, les consommateurs des services des communications électroniques constituent une composante de l’écosystème et leur satisfaction dans l’utilisation de ces services offerts par les opérateurs est l’un des objectifs des missions assignées à l’ARCEP. Pour ce faire, l’institution s’est engagée depuis deux ans dans une démarche qualité avec comme vision la conquête de la confiance des différentes composantes de l’écosystème des communications électroniques et des postes au Burkina Faso.

Cela passe par le dialogue. « La présente rencontre offre l’occasion à l’ARCEP, aux opérateurs de réseaux des communications électroniques et aux associations de consommateurs, d’échanger sur les préoccupations majeures des abonnés relatives aux services des communications électroniques », a indiqué M. Compaoré. La qualité du service, la transparence dans les informations livrées par les services, la tarification, la gestion des bonus et les messages publicitaires intempestifs sont entre autres les sujets en lien avec les plaintes des consommateurs a fait savoir le secrétaire exécutif de l’ARCEP.

Selon le président du RENCOF, Adama Bayala, malgré la tenue régulière des rencontres entre associations de consommateurs et opérateurs, la qualité des services offerts est défaillante.

Pour le responsable du département juridique de Moov Africa, Théodore Diessongo, les opérateurs des services de communications électroniques et la ligue de consommateurs doivent travailler en synergie pour l’amélioration de la qualité des prestations et la satisfaction des consommateurs. Il s’est réjoui de la dynamique de concertation des acteurs du secteur, initiée par l’ARCEP et qui leur permet de se retrouver autour d’une même table pour discuter de leurs problèmes en vue de trouver des solutions.

« Les plaintes des consommateurs sont nombreuses mais nous travaillons à les résoudre progressivement à travers des plans d’actions » a-t-il signifié. Reconnaissant que certaines plaintes des consommateurs sont fondées, le représentant de Moov Africa a laissé entendre que l’essentiel est de saluer l’existence d’un cadre d’échanges qui permet aux opérateurs de les prendre en compte. De l’avis du président du Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) Adama Bayala, malgré la tenue régulière des rencontres entre les associations de défense des intérêts de consommateurs et les opérateurs, des services des communications électroniques, la qualité des services offerts laisse à désirer.

« Au Burkina, ces services sont de mauvaise qualité et excessivement chers. C’est d’ailleurs les plus chers en Afrique de l’Ouest », a-t-il martelé. Il a souhaité qu’au-delà de cette rencontre, les acteurs parviennent à la création d’une structure de médiation des communications électroniques au Burkina Faso afin de régler les litiges entre consommateurs et operateurs. « Il faut arrêter les violations des droits des consommateurs», a-t-il insisté.

Beyon Romain NEBIE

beynebie@mail.com

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