La Fédération des associations des donneurs de sang bénévoles du Burkina (FADOSAB-BF), a animé une conférence de presse, le mardi 23 août 2022, à Ouagadougou, afin de relever les difficultés rencontrées dans la collecte du liquide précieux.

La Fédération des associations des donneurs de sang bénévoles du Burkina (FADOSAB-BF) rencontre des difficultés techniques et financières dans la collecte du liquide précieux. Vu le besoin crucial en produits sanguins et les moyens limités du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), la FADOSAB-BF a animé une conférence de presse, le mardi 23 août 2022, à Ouagadougou, pour porter à la connaissance de l’opinion publique, les difficultés qu’elle traverse. Le président de la faîtière, Jean Bosco Zoundi, a indiqué qu’il est de plus en plus difficile de mobiliser des donneurs de sang bénévoles en cette période de vacances. « Nous savons tous que les potentiels donneurs qui sont les élèves et étudiants se trouvent actuellement en vacances et la demande est forte en ces temps pluvieux.

Ce qui entraine malheureusement la mort de nombreux malades », a-t-il précisé. Jean Bosco a déploré le fait que les acteurs du monde communautaire ne bénéficient pas d’accompagnement financier venant du ministère de tutelle, à savoir le département de la Santé et de l’Hygiène publique. Pour ce qui est des moyens financiers, M. Zoundi a confié que dans l’organisation d’une collecte de sang, les ressources financières entrent dans l’achat des collations des donneurs, le matériel sonore, les tentes, etc. De plus, il a évoqué les difficultés que rencontre leur partenaire technique, le CNTS, à couvrir les différentes activités faute de moyens. A la question qu’est-ce qui pose le problème de déploiement des agents du CNTS sur le terrain. M. Zoundi a répondu que le CNTS ne dispose que de trois véhicules. Ce qui entrave, a-t-il dit, le tour de toutes les activités qu’il organise par jour. Sur cinq activités, a-t-il précisé, le centre n’arrive qu’à couvrir trois et souvent deux, car, il arrive qu’un véhicule tombe en panne le jour. Le président de la FADOSAB-BF a confié que le besoin en sang dans les hôpitaux est de 300 poches par jour.

« C’est une raison d’étoffer le CNTS en ressources humaines et en matériels nécessaires parce que pour le moment, nous ne sommes qu’à 10 et 40 poches par jour », a-t-il révélé. La trésorière adjointe, Awa Sangré, pour sa part, a interpellé que le don de sang est un acte patriotique. De ce fait, elle a invité toute personne qui remplit les conditions sanitaires à donner sa contribution pour sauver des vies humaines.

Yasmine YAMEOGO

Gustave KONATE (Stagiaires)

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