Ouagadougou, 4 août 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent des sujets essentiellement politiques, notamment, les mesures gouvernementales prises en conseil des ministres de la veille, ainsi que le message du docteur Ra-sablga Ouédraogo à l’occasion de la fête de l’indépendance.

Le quotidien national Sidwaya publie une interview d’un ancien combattant de la guerre d’Algérie, Moumouni Raphaël dit Yombié Dala, né vers 1936 à Toma, dans la province du Nayala qui revient sur la proclamation de l’indépendance de la Haute Volta (actuel Burkina Faso), le 5 aout 1960.

L’ancien combattant affirme à la Une de Sidwaya : « Nous étions fiers d’être enfin libres ».

Sous le titre : « Lutte contre le terrorisme au Burkina : 5 leçons à tirer de l’expérience de Thomas Sankara », le journal privé Le Pays publie une tribune du Docteur Ra-Sablega Ouédraogo, à l’occasion de l’anniversaire de l’avènement de la Révolution burkinabè et de la fête de l’Indépendance.

Selon Docteur Ouédraogo, il y a cinq leçons à tirer de l’expérience de Thomas Sankara.

Le sens de la priorité, de l’urgence, la capacité à nous mobiliser en comptant sur nos propres forces, l’exemplarité, l’économie de guerre fondée sur la praxis de Sankara.

Pour lui, son écrit peut être nostalgique pour certains et pessimiste pour d’autres mais a-t-il dit, on n’a pas besoin d’être Sankara pour tirer leçon de son expérience.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè publie le même écrit sous le titre : « 5 leçons de Sankara pour faire face au terrorisme ».

Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue, l’homme politique, Jean Hubert Bazié, par ailleurs, député à l’Assemblée législative de transition (ALT).

Celui-ci, se prononçant sur la demande de pardon de Blaise Compaoré, estime que « Dieu lui a donné plusieurs occasions de le faire mais il ne l’a pas fait ».

Pour Jean Hubert Bazié, la demande de pardon est une démarche qui doit être étudiée et que la pardon est aussi bien individuel que collectif.

Sidwaya consacre sa manchette à la ministre en charge de la Communication, Valérie Kaboré qui a livré aux journalistes les principales décisions du gouvernement dans le point de presse à l’issue du Conseil des ministres d’hier mercredi 3 août 2022.

L’article intitulé : « Guerre en Ukraine : le gouvernement veut atténuer ses effets au Burkina ».

Il renseigne que la crise russo-ukrainienne pèse sur l’économie nationale avec son influence que les cours mondiaux de certains produits de base qui subissaient déjà les conséquences négatives de la COVID 19.

A en croire Sidwaya, la Porte-parole informe que le gouvernement a pris un certain nombre de mesures pour contenir les prix de certains produits de grande consommation, afin d’atténuer l’impact de la hausse des prix sur les ménages.

Pour sa part, le journal privé Aujourd’hui au Faso, s’interroge à sa Une : « Dialogue avec les terroristes : Vers une paix des braves de 2 ans signée entre le Burkina et les Katibas ? ».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, journal édité à Bobo-Dioulasso, dans sa Tribune, revient sur la crise au sein du Conseil supérieur de la communication (CSC), s’exclamant : « Laissez le CSC tranquille ! ».

Le journal s’interroge sur le fait qu’il se murmure que le pouvoir du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) veut bloquer le fonctionnement normal du CSC.

En effet, selon L’Express du Faso, depuis la nomination du président et du vice-président, l’institution n’a toujours pas obtenu le décret présidentiel de nomination.

En plus, fait observer L’Express, les activités au palais de Kossyam sont quasi-inaccessibles à la presse privée qui se contente des communiqués officiels et écrits des services de communication de la présidence.

Hb/ak

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