Selon le ministre en charge de l’industrie, Abdoulaye Tall (micro), le défi pour le dernier semestre de 2022 reste l’atteinte des cibles prévues.

Le cadre sectoriel de dialogue « transformations industrielles et artisanales » a tenu sa session de revue annuelle de performance 2021 et à mi-parcours 2022, le jeudi 28 juillet 2022, à Ouagadougou.

Malgré un contexte sécuritaire difficile, les acteurs du Cadre sectoriel de dialogue (CSD) « transformations industrielles et artisanales » veulent jouer leur partition pour l’atteinte des objectifs de développement socio-économique que le gouvernement de Transition s’est fixé. Dans cet élan, ledit CSD a tenu sa revue annuelle de performance 2021 et à mi-parcours 2022, le jeudi 28 juillet 2022, à Ouagadougou.

L’adoption du Plan d’actions de la Transition (PAT), qui découle des priorités définies par l’agenda de la Transition et des actions pertinentes et structurantes du Plan national de développement économique et social (PNDES-II), nécessite une nouvelle articulation des actions du CSD.

Cet impératif a amené le Premier ministre à instruire la tenue des revues annuelles de performance 2021 couplées à celles à mi-parcours 2022 des Cadres sectoriels de dialogue. « Pour ce qui concerne notre secteur, il s’agira au cours de cette session d’examiner et d’adopter d’une part, le rapport de performance 2021 et à mi-parcours 2022 de la politique sectorielle et d’autre part, le Plan d’actions sectoriel de la Transition 2022-2025 du secteur « transformations industrielles et artisanales », a expliqué le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, Abdoulaye Tall.

Selon lui, des acquis ont été engrangés au cours de l’année écoulée. Il s’agit de l’amélioration progressive de l’environnement des affaires avec un indice de perception en pleine évolution se stabilisant à 0,328, de la création de 16 890 entreprises dépassant la cible attendue.

Plus de sacrifices

« Aussi, pour ce qui concerne le secteur minier, on a enregistré des progrès significatifs. Ainsi, la part de l’industrie extractive dans le PIB s’est accrue de 16,9%, l’augmentation des achats locaux dans les consommations alimentaires des industries minières de 21% et le montant moyen des investissements locaux réalisés par l’industrie minière s’élève à 4,8 milliards.

En outre, le taux de couverture électrique national a été de 46,29% sur la période dépassant la cible attendue de 45%. La proportion de la population ayant accès à l’électricité a connu un bond qualitatif et s’est stabilisée à 63,79%. De même, 37 886 lampadaires ont été installés par la SONABEL », a précisé le ministre.

Au cours du premier semestre de 2022, ce CSD a à son actif des actions réalisées telles que, la création de plus de 8 500 nouvelles entreprises, la formation des artistes du domaine des arts plastiques, la mise en place de 10 unités de transformation agro-alimentaire, la relance de l’activité cotonnière à travers l’octroi par le gouvernement d’une subvention de plus de 72 milliards F CFA aux intrants du coton de la campagne agricole 2022-2023.

A cela s’ajoutent, des royalties de plus de 55 milliards F CFA collectées dans le secteur minier, 21 kilogrammes d’or saisis, l’entrée en production de la centrale solaire photovoltaïque de Nagreongo, l’augmentation de 30 MW en matière d’électricité, s’est réjoui M. Tall. Pour le dernier semestre de 2022, le défi reste la consolidation des acquis, l’atteinte des cibles que le CSD « transformations industrielles et artisanales » s’est fixé.

Pour ce faire, et au regard du contexte sécuritaire que traverse le Burkina Faso, le ministre en charge de l’industrie a invité les acteurs du secteur à plus d’engagements, de sacrifices pour plus de résultats.

Mahamadi SEBOGO

Windmad76@gmail.com

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