Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a participé, ce mardi 12 juillet 2022, à la cérémonie solennelle d’ouverture de la première session ordinaire du Conseil économique et social (CES). En marquant de sa présence cette cérémonie, le Chef du Gouvernement a manifesté non seulement son soutien et son encouragement au CES, mais également son intérêt pour le thème en lien avec la recherche de stratégies et d’actions endogènes et inclusives, en vue de restaurer la sécurité et maintenir une paix durable au Burkina Faso.
La première session ordinaire de l’année 2022 du Conseil économique et social (CES) se tient sous le thème : « Restauration de la sécurité et maintien d’une paix durable au Burkina Faso : Quelles stratégies et actions endogènes et inclusives ?
Conscient que la question de l’insécurité est une préoccupation majeure, le CES entend pour ainsi dire, jouer sa partition, conformément à sa mission de conseiller le Gouvernement, à travers des recommandations, et accompagner les premières autorités du pays, dans leur quête permanente pour la restauration de la sécurité et le maintien d’une paix durable.
En vue de permettre une meilleure appropriation de ce thème qui est actuel et pertinent, au cours des quatre semaines de travaux, des communications seront livrées par des membres du Gouvernement, des experts et des personnes ressources en la matière.
« Où que l’on soit au Burkina Faso, l’on n’a pas besoin d’être un génie ou de consulter le devin de son village, pour savoir que les fondements de notre Nation vacillent et que l’heure est grave. Ce constat interpelle tous les Burkinabè, gouvernants et gouvernés. En clair, il y a urgence à trouver des solutions, afin de sceller une union sacrée de tous les Burkinabè, à taire nos divergences, à nous donner la main et à créer un front uni et solidaire pour sauver l’essentiel: notre Nation », a déclaré le président du CES, Bonaventure Ouédraogo.
Et M. Ouédraogo de poursuivre : « Au stade où nous en sommes, nous devons nous convaincre tous que notre priorité, c’est d’unir et d’armer nos cœurs et nos esprits, dans la recherche de solutions pour le recouvrement de l’intégralité de notre territoire et l’avènement d’un Burkina Faso de paix, réconcilié avec lui-même ».
DCRP/Primature