La sortie officielle de la 13e promotion des élèves de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) a eu lieu, le vendredi 22 juillet 2022 à Ouagadougou. Au nombre de 67 sous-officiers, la promotion a été baptisée : « Résilience ».
Les Forces armées nationales (FAN) viennent de recevoir du sang neuf dans leurs rangs. En effet, 67 sous-officiers (65 hommes et 2 femmes) de la 13e promotion des élèves de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) ont achevé leur deux ans de formation et sont aptes à servir la Nation. La sortie officielle a eu lieu, le vendredi 22 juillet 2022 à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de prise d’armes. Ladite promotion a été baptisée : « Résilience », par le général de brigade, ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, Aimé Barthélémy Simporé et parrainée par le colonel-major, Jean-Baptiste Parkouda. Le délégué de la promotion, Bakary Traoré, a déclaré que ces « Résilients » sont prêts à servir là où le devoir les appellera pour le bien-être de la Nation, dans un contexte de lutte acharnée contre l’hydre terroriste. « S’élever par le savoir et l’excellence pour servir, telle est notre devise. Nous jurons de faire de cette devise, notre ligne de conduite et notre cheval de bataille pour le succès des armées du Burkina Faso », a-t-il promis. Pour le ministre de la Défense, ce nom de baptême « Résilience » s’explique, en effet, par le fait que le pays des Hommes intègres est confronté, depuis sept ans, à des attaques terroristes.
Dans un tel contexte a-t-il ajouté, la meilleure des postures est de construire dans toute la Nation, un modèle d’adaptation et de développement de capacités pour mettre fin à ce fléau. « C’est un symbole donné à cette promotion pour que l’ensemble de la Nation s’unisse autour de cet objectif », a soutenu Barthélémy Simporé. Il s’est dit convaincu que ce contingent va donner le ton pour la construction de cette résilience pour le bonheur du peuple burkinabè. Selon le commandant de l’ENSOA, Armand Michel Ouédraogo, durant ces deux ans de formation, il s’est agi d’inculquer à ces soldats, les savoirs pour commander et tenir efficacement une fonction de chef de groupe de combat. Il a indiqué que compte tenu des attaques terroristes, le commandement a mis l’accent sur les connaissances basées sur les réalités du terrain pendant cet apprentissage. Armand Michel Ouédraogo a rappelé à ces nouveaux sous-officiers que leur métier est un sacerdoce et qu’ils faillent œuvrer pour faire de notre pays, un havre de paix où il fait bon vivre.
Soumaïla BONKOUNGOU
& Moubaract KIEKIETA (Stagiaire)