Suit au coup d’État du 24 janvier 2022 qui a vu la chute du régime du pouvoir de l’ex-président Roch Kaboré, des partis politiques, des OSC, des leaders d’opinion etc., se sont exprimés diversement. A travers cette déclaration, le parti politique le Mouvement des Intellectuels pour le Développement (MIDE), présidé par Harouna Kindo, dégage cinq points fondamentaux pour surmonter les obstacles de la crise que traverse le Burkina. L’intégralité de la déclaration ci-dessous.
Le Mouvement des Intellectuels pour le Développement (MIDE), le parti du peuple, de la jeunesse et de la solution, a suivi avec attention, les évènements qui ont précédés à la chute du pouvoir du Président Rock Marc Christian Kabore, et rappel à la communauté nationale et internationale que le mal de l’Afrique en général et du Faso en particulier, est simplement le choix du modèle démocratique occidental qui n’est ni de près ou de loin adapté aux réalités de nos peuples.
Toute gouvernance qui ne met pas en avant, la saine répartition des ressources de l’État, qui n’accorde pas une justice pour tous, qui ne prend pas en compte le quota jeune, qui ne choisit pas que des hommes voués de patriotisme et d’amour pour son prochain dans les plus hautes fonctions de l’État, ne peut que tombée dans la colère miliaire ou civile, dont les insurrections populaires et les coups d’État.
Le MIDE a toujours tiré la sonnette d’alarme sur le modèle de gestion actuel de nos États, qui en aucun cas, pourrait offrir à nos populations le minimum d’assurance dans leur aspiration quotidienne.
Le MIDE s’inscrit entièrement dans la déclaration des partis et formations politiques de l’ex-CFOP et attend apprécier la ligne de conduite globale des nouvelles autorités du pays (MPSR).
Le MIDE tient particulièrement à préciser les cinq points (05) fondamentaux suivants :
La solution des problèmes du Faso ne peut que provenir d’une révolution moderne et démocratique qui va restaurer de façon définitive l’autorité de l’État, réconcilier les burkinabés, rayer l’incivisme, anéantir la corruption, redresser toutes les institutions et administrations du pays et mettre tous les burkinabés au travail bien fait, afin d’atteindre en moins de 3 ans l’autosuffisance alimentaire et surtout vaincre le chômage.
Réviser tous les accords nationaux et internationaux, de sorte à prioriser les intérêts du peuple, et surtout dans une logique « gagnant-gagnant ».
Revoir le système électoral de sorte à condamner énergiquement la corruption électorale, et travailler à permettre à nos populations d’être à même d’évaluer, d’analyser et de comprendre le programme de société des candidats à la présidentielle avant les votes.
Réorganiser l’armée burkinabè de sorte à cultiver une discipline exemplaire et sans égale en son sein, et de lui apporter un accompagnement conséquent en matériel et en ressources, afin de ramener la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Faso, dans un délai maximal de 12 mois.
Inviter la CEDEAO à revoir son mode de fonctionnement de sorte à apporter à temps des solutions idoines aux problèmes (insécurité, économiques, politique, social, etc.) de nos États, de mettre en œuvre dans de meilleurs délais sa monnaie unique, purement africain, de renforcer et rendre opérationnel sa force conjointe dotée d’un minimum de vingt mille (20000) hommes et surtout de travailler à faire respecter la constitution de chaque État membre par les différents chefs d’État en activité. Aussi, il est capital que l’institution travail à être indépendant dans tous les sens (politiquement, militairement, financièrement, etc.) afin de pouvoir s’affirmer librement et d’assumer ses différentes responsabilités.
Ainsi Le MIDE, le partie de la jeunesse, du peuple et de la solution invite les nouvelles autorités à prendre en compte ses points ci-dessus cités et reste disponible pour un accompagnement du parti uniquement dans le sens de ses orientations.
Que l’intérêt général prime sur tout autre intérêt.
Que Dieu bénisse et protège le Burkina Faso !
Tous pour le Salut du peuple !
La patrie ou la mort, nous vaincrons !
Pour le Bureau Exécutif National Le Président
SIM Harouna KINDO
« Le Guide pour une révolution moderne et démocratique au Faso »