Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et ses pairs de l’espace CEDEAO ont entamé en fin de matinée du 16 septembre 2021 ; les travaux de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest sur les crises politiques en Guinée et au Mali.
Ces travaux qui se déroulent à huis clos ont été précédés par une cérémonie d’ouverture marquée par le discours du président en exercice de la CEDEAO, Nana Dankwa Akufo-Addo, président de la République du Ghana. Dans son intervention, l’hôte de la rencontre a salué la tenue de ce sommet qui est comme «un témoignage éloquent de l’engagement de la CEDEAO en faveur de la paix, de la démocratie et de la solidarité dans notre sous-région». Il s’agit d’avoir des «discussions plus approfondies sur la situation en Guinée et au Mali», a-t-il déclaré. Le président Akufo-Addo a expliqué que le 10 septembre dernier, une mission de haut niveau a été envoyée par les chefs d’État en Guinée pour «une évaluation de la situation». Le rapport produit par cette mission fera l’objet d’un examen au cours de ce sommet. Selon le président en exercice de la CEDEAO, la conférence des chefs d’Etat va également se pencher sur le rapport du médiateur de la CEDEAO pour le Mali, l’ancien président du Nigéria Jonathan Goodluck. L’ambition déclarée des chefs d’Etat au cours de ce sommet extraordinaire est de «prendre des décisions éclairées» en vue d’aboutir à des «solutions durables», a ajouté le président en exercice de la CEDEAO.
DCPF