La force brute et brutale a encore frappé et endeuillé le Burkina Faso voisin, l’Afrique de l’ouest, l’Afrique et l’humanité entière!
Des enfants, des femmes, des vieux et vieillards ont été assassinés, décapités, fusillés dans la nuit noire dans le village de Solhan (commune de Sebba, région du Sahel au Burkina Faso) …. Froidement, lâchement, cruellement…Quelle horreur! Quelle cruauté! Quelle infamie et inhumanité!
Au nom de quoi, de quelle cause, peut-on ainsi abattre de pauvres villageois dans leur sommeil, sans défense, n’ayant ni animosité ni hargne ou hostilité quelconque envers qui que ce soit ?
Depuis des années que les pays voisins et martyrs comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger subissent les assauts et tueries de quelques illuminés, en réalité, haineux et aveuglés par l’intolérance, qu’ont-ils donc réglé pour faire avancer comme cause et bénéfice pour l’humanité si ce n’est semer la tristesse, la peine, la désolation dans des familles innocentes et inoffensives et vulnérables!
Aujourd’hui, le plus difficile et le plus urgent, c’est la question de la riposte que doivent opposer à l’obscurantisme, les pays et les hommes épris et attachés à la démocratie, la liberté, la fraternité ( humaine) et la paix.
De toute évidence, les réponses les plus efficaces et urgentes vont de la bonne gouvernance démocratique, politique, la justice sociale, la juste répartition des ressources à l’intérieur de chaque nation, à la mise en commun, sous régionale voire continentale des moyens de lutte contre ce terrorisme abject!
Le terreau privilégié de ces tueurs impénitents, sans foi ni loi, c’est la précarité sociale, le dénuement existentiel, le désœuvrement, le désespoir des hordes de jeunes sans perspectives!
En effet, tout est lié et tout est imbriqué face à la démagogie et aux rêveries que distillent et répandent ces criminels et bandits de haut vol.
En ces temps de pandémie Covid-19, l’Afrique de l’Ouest, le continent tout entier, la grande famille de la race humaine, etc., doivent faire preuve de détermination , de solidarité et opposer un front commun et uni face aux forces du mal, de la terreur et de l’horreur récurrente voire endémique!
Fermeté, solidarité, bonne gouvernance politique, économique, sociale, culturelle, environnementale (eh oui!) devront être ou continuer d’être, après cette autre tragédie au Burkina, les seules, vraies et énergiques réponses face aux lâches et impitoyables tueurs
Burkina, Yako ! (compassion)…
On se dit les (vrais) Gbè (vérités crues et directes) et on avance…
Noël Yao