Ce jour 3 mai 2021, le monde entier commémore la 30è journée de la liberté de la presse. C’est une date qui constitue non seulement un moment de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle mais aussi un rappel aux gouvernements sur la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse.
Elle interpelle la conscience collective sur l’importance de l’indépendance des médias et la place du journaliste pour un monde de démocratie et pour l’État de droit.
C’est donc l’occasion pour moi de saluer l’engagement et la responsabilité des acteurs des médias, au Burkina Faso, comme partout ailleurs, qui s’investissent au quotidien afin que les populations, où qu’elles soient, aient accès à l’information vraie.
Aujourd’hui, 3 mai 2021, J’ai une pensée pour les hommes et femmes de médias qui, dans l’exercice de leur métier, sont victimes d’intimidation ou d’attaques bien réelles à travers le monde.
En effet, selon l’UNESCO, 59 professionnels des médias dont quatre femmes ont perdu la vie en 2020, soit deux de plus que l’année d’avant.
Je rends un vibrant hommage à tous ces professionnels de médias de mon pays qui ont définitivement rangé leur stylo, caméra ou micro, après avoir contribué, par leur voix, leur image ou leur plume, à l’éveil des consciences.
Cette année, le thème de la Journée mondiale de la liberté de la presse est «L’information comme bien public».
Un thème assez interpellateur sur la nécessité de créer les mécanismes à même de garantir l’information à tous ; de briser les chaines de la désinformation dans un contexte marqué par la profusion des sources d’information ; d’accompagner les entreprises de presse, fragilisées, qu’elles sont, par l’avènement de la maladie à coronavirus et réunir les conditions favorables à un journalisme indépendant.
Au Burkina Faso, cette problématique trouvera un écho favorable en ce sens que, depuis son accession au pouvoir, le président du Faso a placé la liberté d’expression et l’accès à l’information au cœur de ses actions.
En plus de figurer parmi les pays où la liberté de presse se porte de mieux en mieux, la presse burkinabè a travaillé à mériter sa confiance auprès des populations et s’est davantage illustrée comme un véritable pouvoir au profit d’un État de droit et de la démocratie. Elle se place, de plus en plus, en amont des investigations en faveur de la lutte contre la corruption et les autres tares qui minent la société.
Au plan national, la poursuite des efforts au niveau de la Télévision numérique de terre(TNT) a permis de booster le taux de couverture géographique télévisuel du territoire de 45,5% en 2015 à 98% en 2020.
La réouverture de trois radios de proximité et la construction de deux (02) unités d’imprimerie pour Sidwaya à Dori et à Tenkodogo traduisent la volonté manifeste des premières autorités à accroitre la participation citoyenne des populations aux initiatives de développement.
Le financement de la presse privée, à travers la mise en place du Fonds d’appui à la presse privée(FAPP) sera davantage amélioré afin d’optimiser son intervention auprès des entreprises de presse. Le cadre d’échanges annuel entre le chef de l’État et les acteurs du secteur des médias et de la communication prévu pour le 28 octobre prochain traduit la volonté de l’exécutif d’avoir une oreille attentive sur le bien être des acteurs et des entreprises du domaine.
Le gouvernement renouvelle son engagement pour le renforcement des capacités infrastructurelles et technologiques des médias et la formation des acteurs du secteur des médias et de la communication.
Par ailleurs, mon département s’engage pour une prise en compte de la communication pour le développement dans les politique publiques afin d’opérer des changements comportementaux, sociaux et environnementaux.
Vive la liberté de la presse !
Vive le Burkina Faso !
Excellente journée de commémoration !
Je vous remercie