Hier 20 mai 2021, le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a prononcé le Discours sur la situation de la Nation, conformément à la disposition de la Loi fondamentale. Un état des lieux de la vie socio-politique, économique et de la sécurité a été exploré. Malgré les multiples obstacles liés à la conjoncture internationale et à l’insécurité, le Burkina Faso continu de faire des pas en avant.
Le PNDES levier de la croissance : Sur la vie économique du Burkina, le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a été affirmatif, que le taux de croissance économique annuel moyen du Burkina Faso, est de 6,2%, entre 2016 et 2019 avant de fléchir en 2020, à 2,5%.
«Malgré les différentes adversités, le taux de croissance économique annuel moyen est ressorti à 6,2%, entre 2016 et 2019. En 2020, il a fléchi en s’établissant à 2,5%», a affirmé le Premier ministre.
De même la «croissance, somme toute positive, doublée d’une maitrise de l’inflation autour de 1,4%, est une preuve de la bonne tenue de l’économie nationale dans un monde en pleine récession».
Il a indiqué que le taux de croissance a été
obtenu suite à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES, 2016-2020).
Ce plan a organisé les engagements du premier quinquennat du Président du Faso, selon trois axes stratégiques.
Il a permis de réformer les institutions et moderniser l’administration publique, de dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois et de développer le capital humain a noté Christophe Joseph Marie Dabiré.
L’effet de la COVID-19 : « Je reconnais ave
c vous que la gestion de cette pandémie a été très difficile, aussi bien pour le Gouvernement, que pour tous les Burkinabè » affirme le Premier ministre.
Les résultats positifs réalisés à cette étape sont à mettre à l’actif de l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre cette pandémie. Ils se sont investis. Certains ont été contaminés. D’autres ont même perdu la vie. Je leur rends un hommage mérité.
Je me réjouis de ce que notre peuple ait accepté d’appliquer les mesures-barrières et les restrictions de liberté décidées par le Gouvernem
ent.
De la sécurité : «Ceux qui me demandent à quand la fin du terrorisme, je leur renvoie leur question. Si j’avais la réponse, j’aurais dit : c’est demain la fin », a répondu le chef du gouvernement. Et de rassurer les élus en ces termes : « Des efforts sont faits, nous allons gagner la bataille mais cela prendra du temps. Il faut que chacun mette la main à la poche et à la patte pour qu’on y arrive. »
La stratégie dans la lutte contre le terrorisme consiste à organiser les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) pour la sécurisation du territoire, a indiqué le Premier ministre, convaincu que seule cette option permettra le retour des personnes déplacées internes dans leurs localités respectives. Et de lancer, le ton empreint d’humour, un appel à stratégie à tous ceux qui en disposeraient.
Le terrorisme a eu d’énormes conséquences dont : des pertes en vie humaine, des écoles sont fermées, certaines démolies, 1.500000 déplacés etc., mais le gouvernement reste optimiste. Et en ce qui concerne les personnes déplacées internes, le gouvernement œuvre tous les jours pour que ces gens aient à manger, se soigner, se loger.
De la question foncière et de l’accès à l’ea
u potable : Selon le Premier ministre, l’enquête sur la question menée il y a quelques années par l’Assemblée nationale inspire le gouvernement dans sa volonté d’apurer ce passif. Quant à l’accès à l’eau potable pour la population burkinabè le Premier ministre réagit : « Nous avons conscience qu’il faut réaliser de nombreux forages pour satisfaire la demande.»
Au terme de son intervient, il ressort que beaucoup de chantiers restent à réaliser. Mais le Premier ministre Christophe Dabiré demeure optimiste en ces termes : «Je suis de ceux-là qui pensent que ce qui est fait est bien mais ce n’ai pas arrivé ». L’intégralité du discours sur le lien suivant : DSN 2021
TMC