Le palmarès de Samuel Eto’o s’est enrichi d’un nouveau titre ce vendredi 19 mars 2021. Celui de docteur Honoris Causa, remis par l’École de commerce de Lyon en France. Cette distinction récompense le travail remarquable de la Fondation Samuel Eto’o en faveur des enfants défavorisés.
Créé en 1918, le titre de docteur Honoris Causa récompense «des personnalités de nationalité étrangère en raison de services éminents rendus aux sciences, aux lettres ou aux arts, à la France ou à l’université». Il s’agit de l’une des plus prestigieuses distinctions décernées par les universités françaises. Le célèbre footballeur camerounais, qui a fêté ses 40 ans le 10 mars, recevra donc ce titre honorifique pour l’ensemble de ses œuvres, notamment son engagement social avec sa fondation.
Créée le 26 janvier 2014, la Fondation Samuel Eto’o s’est donnée pour objectif «de protéger l’enfance et la jeunesse, en apportant des aides d’urgence et en encourageant l’éducation, la santé de base et l’intégration sociale pour les plus défavorisés».
En avril 2020, le quadruple Ballon d’or africain a offert des kits de santé et des denrées alimentaires à 50 000 foyers issus des couches les plus démunies afin de soutenir les efforts du gouvernement camerounais dans la lutte contre la Covid-19. «Chaque enfant mérite d’être en bonne santé, en sécurité et éduqué. Alors que nous nous dirigeons vers un monde post-Covid, la lutte contre l’impact sur le bien-être et l’éducation des enfants et des jeunes doit être une priorité», affirme Samuel Eto’o, ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF-Cameroun depuis 2017.
Samuel Eto’o est considéré comme l’un des plus grands joueurs africains de tous les temps, avec notamment trois Ligues des champions et deux Coupes d’Afrique des nations (CAN) à son actif. Avec ce titre honorifique de l’École de commerce de Lyon, il rejoint au tableau d’honneur ses compatriotes camerounais Roger Nkodo Ndang et Mohamadou Bayero Fadil, ainsi que les présidents ivoiriens Alassane Dramane Ouattara et centrafricain Faustin-Archange Touadéra qui l’ont précédé.
P.N.N