Dans la matinée du 17 mars 2021, une conférence de presse a été animée dans l’enceinte du Service régional de police judiciaire (SRPJ-C) par le directeur régional de la Police nationale du centre, le Commissaire divisionnaire Désiré Ouédraogo et ses principaux collaborateurs. L’objectif était de faire prendre connaissance aux hommes de médias du bilan des investigations courant novembre 2020 à mi-février 2021 à Ouagadougou.
Le grand banditisme a pris des proportions notamment dans les quartiers tels : Tampuouy, Bassinko, Yagma, Nonsin, Pissy et Bendogo. C’est au regard de la gravité de la situation, que la police nationale à travers le service régionale de la police judiciaire du centre a mené des investigations qui ont permis d’aboutir aux résultats suivants : 31 personnes interpellées, 8 personnes gardées à vue, 9 engins à deux roues, 7 pistolets automatiques, des minutions de kalachnikov, une sommes de 600.000 Fcfa etc.
En plus des arrestations de certains malfrats, plusieurs sont toujours activement recherché à fait savoir le Commissaire divisionnaire de police désiré Ouédraogo.
L’action menée par la police visait non seulement à prévenir et à réprimer le grand banditisme, mais surtout à démanteler les réseaux du grand banditisme à Ouagadougou.
Une opération qui s’est soldée avec des résultats satisfaisants car l’accalmie s’est rétablie à travers le contrôle de 7878 personnes, des arrestations, des engins saisis e aussi une grande sensibilisation des populations pour plus de collaboration avec les agents de la sécurité (police, gendarmerie), en appelant les numéros verts qui sont : le 17 pour la police, le 16 pour la gendarmerie net le 1010 le CNVA.
Prodiguant des conseils pratiques à la population, le commissaire divisionnaire Désiré Ouédraog, lance un appel aux détenteurs autorisés d’armes à feu civiles : d’éviter le port apparent de l’arme, d’éviter de garder l’arme dans le véhicule et d’en parler aux amis.
Faits déplorables selon le directeur régional de la Police nationale du Centre, Désiré Ouédraogo : «Ces actes se sont manifestés notamment par des attaques à main armée contre des expatriés, des agences de transfert électronique et autres points de commerce, au moyen d’armes à feu entraînant parfois des pertes en vies humaines.
Ainsi, la police invite l’ensemble de la population à maintenir le cap du réflexe de la culture de dénonciation de tout comportement suspect dans l’environnement immédiat.
T.ZOUNGRANA