Dans la matinée du mardi 23 mars 2021, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a accordé une audience à une délégation de la Faitière des Caisses populaires du Burkina Faso. La délégation était conduite par le Président du Conseil d’administration, M. Alain Ousmane Zidouemba, de la Directrice générale Mme Azaratou Sondo/Nignan et des cadres.
A la sortie de l’audience le Président du Conseil d’Administration (PCA) de la Faîtière des Caisses populaires du Burkina, M. Alain Ousmane Zidouemba a fait cette cette déclaration à la presse : «Nous avons eu l’honneur de rencontrer le Président du Faso malgré son calendrier chargé. Lors de l’entretien nous avons eu l’occasion de présenter notre mouvement coopératif qui occupe tout le territoire burkinabè. A nos jours nous avons près de 200 points de ventes repartis sur les 45 provinces du Burkina, dont la mission essentiel est de lutter contre la pauvreté et surtout en milieu rural. Nous avons eu la chance d’avoir une oreille attentive du président du Faso. Il nous a prodigué des conseils.
Ce fit également, pour nous de présenter les difficultés que nous rencontrons sur les points de ventes dans les régions à défi sécuritaire.
Nous avons été satisfaits des réponses du Président du Faso à nos préoccupations. Il nous a promis qu’il ne ménagera aucun effort pour nous accompagner à pouvoir servir nos membres et à lutter contre la pauvreté en milieu rural».
T. ZOUNGRANA
ENCADRE
A l’issue de l’audience avec le Président Roch Marc Christian Kaboré, le Président du Conseil d’Administration (PCA) de la Faitière des Caisses populaires du Burkina, M. Alain Ousmane Zidouemba a eu un entretien avec la presse qui voulait en savoir davantage sur la situation des Caisses populaires au Burkina dans le contexte de la fragilité sécuritaire.
Monsieur le Président du Conseil d’Administration, est-ce que la prolifération des micros finances au Burkina, impactent négativement sur les activités des Caisses populaires?
AOZ : Certainement! Parce que quand nous faisons le diagnostic, on voit que la concurrence devient de plus en plus exacerber avec la naissance de nouvelles micros finances sur notre territoire.
De la situation en zone à défi sécuritaire dont vous évoquez, qu’en est-il exactement?
AOZ : Aujourd’hui il y a des régions où nous sommes obligés à fermer les points de ventes surtout au Sahel et à l’Est du pays. Également certains points de ventes ne sont plus accessibles.
Certainement que vous travaillez à pallier à la situation. Pouvez-vous nous en parler?
AOZ : Nous avons pris un certain nombre de mesures pour sécuriser les membres et nos employés sur place. Au mois de juin dernier, dans la région de l’Est trois de nos dirigeants et membres ont été quid nappés de retour de leur Assemblée générale de Fada N’Gourma. Grace au soutien de notre ministère de tutelle nous avons pu libérer l’employé, mais malheureusement les deux dirigeants élus sont toujours entre les mains des ravisseurs
Propos recueillis par Théodore ZOUNGRANA