Le Conseil Burkinabè de l’Anacarde (CBA) a tenu dans ses locaux à Bobo-Dioulasso, une rencontre de concertation avec les acteurs directs de la filière anacarde regroupés au sein du Comité Interprofessionnel de l’Anacarde du Burkina (CIAB). Objectif : lever toute équivoque sur certaines questions liées au développement de la filière anacarde.
À l’initiative du Directeur général du commerce, par ailleurs Président du Conseil Burkinabè de l’Anacarde, M. Seydou IlboudO, une rencontre s’est tenue ce mardi, 23 février 2021 au siège du Conseil Burkinabè de l’Anacarde. Cette rencontre a réuni une vingtaine d’acteurs, qui sont les premiers responsables de l’interprofession de la filière conduits par sa présidente Mme Koné Minata et ceux des différentes faîtières membres à savoir l’Association Nationale des Transformateurs d’Anacarde (ANTA), l’Union Nationale des Commerçants et Exportateurs d’Anacarde (UNCEA) et l’Union Nationale des Producteurs d’Anacarde (UNPA) et les premiers responsables du CBA avec à sa tête le Directeur général Joseph Zerbo.
Plusieurs points importants étaient au cœur des échanges. Il s’agit notamment des préparatifs du lancement de la campagne 2021 de commercialisation de la noix brute de cajou, de la fixation du prix d’achat du kilogramme de noix brute de cajou, du processus d’instauration d’agréments professionnels pour la commercialisation de la noix brute de cajou et bien d’autres instruments de réglementation de la filière anacarde. En ce qui concerne l’instauration de l’agrément, il a été convenu qu’une large concertation des acteurs à la base sera faite pour prendre en compte leurs préoccupations.
Les échanges ont permis d’aplanir toutes les incompréhensions dues essentiellement à un déficit de communication entre les parties.
Ils se sont déroulés dans un esprit d’apaisement et dans un souci partagé de dialogue constructif en vue de créer un climat de confiance réciproque dans la gestion de la filière. Si ces échanges ont permis d’apporter des réponses claires aux préoccupations des acteurs, ils ont aussi permis de relever la nécessité pour toutes les parties de communiquer davantage afin de mutualiser les efforts pour le développement durable de la filière anacarde. Un point sur lequel le Directeur général du CBA a marqué son entière disponibilité. Les acteurs quant à eux ont pris l’engagement de privilégier les concertations avec le CBA et de soutenir dans un élan de franche collaboration les actions de développement entamées par celui-ci en vue d’impacter positivement les acteurs à la base.
Pour Seydou Ilboudo, Directeur général du commerce, le Conseil Burkinabè de l’Anacarde est la maison commune des acteurs de la filière anacarde et chacun devrait faire sienne la vision du CBA.
CBA, la régulation au service du développement inclusif et durable des chaines de valeur.
IB