Ne pas commettre à nouveau les erreurs du passé. Il y a une semaine, Emmanuel Macron abordait lors du G5 Sahel, la question de la restructuration de la dette africaine.
Un processus entamé quelque mois plus tôt pour aider le continent à faire face aux retombées économiques de la crise du Coronavirus, et qui s’est initialement traduit par un moratoire sur les remboursements de 2020.
Le chef d’État français ne voit néanmoins pas l’intérêt de la démarche, si les pays africains continuent à s’endetter massivement, notamment auprès de la Chine. C’est ce qui est arrivé au cours des deux dernières décennies, après la fin de l’initiative PPTE*.
« Rien ne sert de restructurer les dettes africaines à l’égard de l’Europe et des USA si c’est pour en contracter plus à l’égard de la Chine, ce qu’on a quand même très souvent vu faire ces dernières années. C’est une catastrophe sur les plans financier et souverain », a-t-il déclaré.
Macron a aussi soutenu la proposition d’émission par le FMI de droits de tirage spéciaux à hauteur de 500 milliards USD, à destination des pays riches qui les transféreraient ensuite aux pays africains. Il espère fédérer autour de cette initiative tant la Chine que les États-Unis et les autres puissances.
Source : Agence Ecofin