A l’issue de la prise de contact de la nouvelle équipe gouvernement dans la matinée du lundi 11 janvier 2021 au palais présidentielle de Kosyam, nous avons tendu notre micro à trois ministres qui font leurs premiers pas dans un gouvernement pour avoir leurs impressions. Il s’agit du ministre de la Santé le professeur gynécologue Charlemagne Ouédraogo, le ministre de l’Eau et de l’assainissement M. Ousmane Nacro et le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Ville Me Bénéwendé Stanislas Sankara.
Pr. Charlemagne Marie Ragnag-Newendé Ouédraogo, ministre de la Santé
Je remercie d’abord le président du Faso, pour m’avoir confié le poste de ministre de la Santé. Ce n’est pas une tâche facile, mais j’ai accepté pour jouer ma partition à relever le défi. En plaçant donc, cette mission sous le signe de la solidarité agissante. Les problèmes que vous évoquez comme la covid-19, la violation des textes sur les essais cliniques des malades, la prolifération des cliniques, les faux médecins etc. sont bien réels et nous en sommes très conscient. Nous ferons en sorte que les acquis soient consolidés et que la lettre de mission qui me sera confiée, nous puissions avec la contribution de chacun, nous puissions dérouler un programme en faveur de la santé des populations.
En ce qui concerne la recrudescence de la Covid-19, il faudra que nous reprenions la sensibilisation, car sa propagation engage la responsabilité individuelle et collective.
Donc il est important de respecter les mesures barrières et d’intégrer la Covid-19 parmi les malades à gérer et éviter de faire une fixation obsessionnelle sur cette maladie.
A l’attention des malades que je suivais personnellement, je leurs dirais de ne pas s’inquiéter, car nous travaillons en équipe et la continuité des soins sera assurée.
En ce début d’année nouvelle, j’ai une pensée pieuse pour tous les patients que je souhaite un bon rétablissement. Aussi des vœux de solidarité car on ne peut pas mener une action efficace sans être solidaire. Et ce gouvernement est une preuve de l’intérêt de cette solidarité agissante, pour pouvoir dérouler un programme de développement en faveur des populations.
M. Ousmane Nacro, ministre de l’Eau et de l’AssainissementLa mise en œuvre du programme du président est un défi impératif pour nous. D’énorme travaux ont déjà été réalisés j’apporterais ma modeste contribution pour consolider ce qui est déjà fait. C’est une nouvelle responsabilité que je reçois comme un challenge. Mais ce qui me rassure est que je suis dans ce ministère depuis onze ans. Je ne prétends pas connaitre tous les problèmes du ministère, mais je connais les hommes qui y travaillent dans l’enceinte du ministère.
Je pense que dans un esprit d’équipe nous pouvons réussir ensemble la mission.
En matière d’accès à l’eau potable pour tous, il y a des efforts très louables déjà fournis, mais la quête reste permanente. Nous espérons que d’ici la fin de ce deuxième mandat l’accès à l’eau potable pour tous devrait être une réalité. Pour cette nouvelle année, je souhaite pour le peuple burkinabè la paix, la sécurité, la santé et surtout de l’eau potable en quantité suffisante pour les populations. Car dit-on ‘’l’eau c’est la vie’’.
Mme Helène Marie Laurence Ilboudo/Marshall, ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire
Je traduis ma profonde reconnaissance à SEM Christophe Joseph Marie Dabiré, Premier ministre et à SEM Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso pour ma reconduction à la tête du ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire.
C’est un honneur de répondre à l’appel de mon pays et de le servir dans la loyauté et avec abnégation.
Je voudrais adresser mes remerciements à mes compatriotes et à tous les sectoriels qui ont contribué à consolider cette confiance par leurs encouragements et accompagnements dans les missions de ce département.
Me Bénéwendé Stanislas Sankara, ministre de l’Urbanisme de l’Habitat et de la Ville
S’agissant des questions foncières et d’urbanisme que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré m’a confié, je pense que c’est une lourde responsabilité. Cependant, je mesure l’ampleur de la tâche tout en gardant à l’esprit qu’à cœur vaillant rien d’impossible.
Propos recueillis par T. ZOUNGRANA