Ce cas parait banal, mais s’il est avéré porte préjudice à l’honneur de la prestigieuse Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.
En effet, on murmure dans les coulisses que la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina a offert dans la matinée du 03 avril 2020, 100 tonnes de vivres à la mairie de Ouagadougou, destinés à soutenir les commerçants des marchés et yaars dans cette période difficile de confinement dû au coronavirus.
La cérémonie de remise symbolique des vivres présidée par le maire de Ouagadougou Armand Roland Pierre Beouindé, était haute en couleur et sous les projecteurs des médias.
Le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso qui était présent, car cité parmi les bénéficiaires aurait pris sa part symbolique lors de cette remise.
Mais voilà, le hic est que les jours suivants, quand les représentants du Conseil national de l’économie informelle se sont présentés à la mairie de Ouagadougou pour entrer en possession de la dotation, ils se sont vus rétorquer que la Chambre de commerce a repris la part des vivres qui leurs étaient destinés.
Une situation qui laisse perplexe le Conseil national de l’économie informelle, car ne sait plus comment expliquer les membres cette tournure d’un espoir déçu.
Surtout que le Conseil national de l’économie informelle, n’a obtenu aucune justification sur les raisons qui ont motivé la Chambre de commerce et d’industrie à remettre en cause son geste de solidarité à son égard.
Probablement, les jours à venir donneront plus d’éclairage pour situer les uns et les autres. Néanmoins, si incidence il y a, qu’elle soit minorée et que la Chambre de commerce continue de jouer son rôle de doyen et de sagesse pour accompagner sans distinction tous les acteurs organisés qui jouent leur partition à booster l’économie nationale.
IB