Les trois grandes figures qui manqueront désormais à l'URD

Le principal parti d’opposition malienne traverse la période la plus difficile de son existence. Pendant que son président est enlevé et séquestré depuis près d’un mois, trois membres de son comité exécutif, L’honorable Niamé Keita, Me Faguimba Keita et Amadou Coulibaly dit Baba Djeli sont morts la semaine dernière. 

Le parti de la poignée de main perd trois de ses grands militants en l’espace de trois jours. Il s’agit de l’honorable Niamé Keita et Me Faguimba Keita, tous les deux morts le 16 avril 2020  et Amadou Coulibaly dit Baba Djeli, mort le samedi dernier. Qui sont ces trois regrettés cadres de la formation politique de Soumaila Cissé ?

D’abord l’honorable Niamé Keita, il est né le 24 octobre 1949 à Nara dans la région de Koulikoro et est diplômé de l’école nationale de police. Il fut successivement aspirant inspecteur général de police, chef de section, directeur général de la police sous le président ATT. Après sa retraite, l’ancien officier se lança en politique et s’est fait élire comme député sous les couleurs du parti au pouvoir à Nara. Il a occupé, à l’Assemblée nationale, le poste de vice-président de la commission défense puis celui de la Commission des Affaires étrangères, des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine de l’hémicycle, poste qu’il a occupé jusqu’à sa mort. En 2018, quelques mois avant les élections présidentielles, il a démissionné du RPM pour rejoindre le parti URD de Soumaila Cissé où il est membre du secrétariat chargé des questions de défense et de sécurité du comité exécutif.

Quant à Me Faguimba Keita, il est le 2e Adjoint au Secrétaire chargé de la justice et des institutions de l’URD. Il est détenteur d’un diplôme d’Études approfondies (DEA) en Droit privé et d’un Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA) spécialité Contentieux bancaire.

Amadou Coulibaly, affectueusement appelé Baba Djeli, était jusqu’à sa mort, le samedi 18 avril 2020, le Directeur du Protocole de l’honorable Soumaila Cissé. Il était également membre du comité exécutif du parti.

L’URD, avec le départ brusque de ces trois cadres en plus de l’enlèvement et la séquestration de son président, traverse les moments les plus douloureux de son existence.

Boureima Guindo / maliweb

 

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