Nos ancêtres ont coutume de dire que « Taak toum taak ya wampesse ». Dans un français facile, cet adage peut se traduire par « A force de se tirailler, on finit par briser la calebasse ». L’histoire est construite de faits têtus et malheureusement les êtres humains et surtout les décideurs du moment s’inspirent difficilement des expériences vécues par leurs semblables.
L’on a tendance à répéter les mêmes erreurs, avant de se mordre les doigts et regretter amèrement quand il est trop tard.
La mise en œuvre de la loi des Finances 2020 et son volet sur l’IUTS constitue un exemple type de l‘entêtement du pouvoir actuel à refuser d’aller, contre vents et marées, dans la dynamique de la satisfaction des aspirations de la population burkinabè, et tout particulièrement de ses segments des secteurs public, para public et privé.
Même si le Président par intérim du parti au pouvoir, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) estime que, le gouvernement rétablit ainsi une justice sociale par une juste répartition de la fiscalité sur les primes et indemnités servies à tous les travailleurs des secteurs public, para public et privé, il est clair que la situation de crise multidimensionnelle jamais égalée que nous vivons au Burkina Faso sous le régime MPP, ne saurait être favorable pour poser un tel acte, tant la pauvreté économique que vivent les populations est devenue insupportable et intenable. C’est une réalité qui confirme que le pays va mal et même très mal.
Cette situation, volatile et dangereuse, dans laquelle l’application de l’IUTS, cet impôt, qui s’ajoute à d’autres taxes et impôts déjà en application, et qui fâche les travailleurs, pourrait conduire très vite notre pays dans l’impasse.
Le Burkina Faso, déjà confronté à de nombreuses difficultés au nombre desquelles, l’insécurité en recrudescence, la pauvreté économique, le manque d’autorité de l’Etat, l’incivisme, la corruption et j’en passe, vit une crise humanitaire croissante se traduisant par l’enregistrement de près d’un million de personnes déplacées internes et de plus de deux millions de personnes dans l’urgence humanitaire, qui ont besoin de solidarité, de fraternité et d’assistance de la part de leurs frères et sœurs agents salariés des secteurs public, parapublic et privé. Malheureusement, ceux-ci même si le Président par intérim du parti au pouvoir, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) estime que, le gouvernement rétablit ainsi une justice sociale par une juste répartition de la fiscalité sur les primes et indemnités servies à tous les travailleurs des secteurs public, para public et privé, il est clair que la situation de crise multidimensionnelle jamais égalée que nous vivons au Burkina Faso sous le régime MPP, ne saurait être favorable pour poser un tel acte, tant la pauvreté économique que vivent les populations est devenue insupportable et intenable. C’est une réalité qui confirme que le pays va mal et même très mal.
Cette situation, volatile et dangereuse, dans laquelle l’application de l’IUTS, cet impôt, qui s’ajoute à d’autres taxes et impôts déjà en application, et qui fâche les travailleurs, pourrait conduire très vite notre pays dans l’impasse.
Le Burkina Faso, déjà confronté à de nombreuses difficultés au nombre desquelles, l’insécurité en recrudescence, la pauvreté économique, le manque d’autorité de l’Etat, l’incivisme, la corruption et j’en passe, vit une crise humanitaire croissante se traduisant par l’enregistrement de près d’un million de personnes déplacées internes et de plus de deux millions de personnes dans l’urgence humanitaire, qui ont besoin de solidarité, de fraternité et d’assistance de la part de leurs frères et sœurs agents salariés des secteurs public, parapublic et privé. Malheureusement, ceux-ci
De ce qui précède, il est raisonnable, dans l’intérêt général d’initier immédiatement un dialogue entre le gouvernement et les travailleurs afin de trouver une solution pertinente et supportable pour maintenir la paix sociale dans notre pays déjà confronté aux affres du terrorisme.
C’est la seule issue viable pour sauver le Burkina Faso du péril qu’il court.
« Rien n’arrête une idée arrivée à son heure ».
Ouagadougou, le 01 mars 2020
Le Président Dr Ablassé OUEDRAOGO
Commandeur de l’Ordre National