Les femmes rurales de la localité de Soala au Burkina Faso souhaitent proposer de nouvelles pratiques agricoles pour restaurer les terres dégradées par les changements climatiques. Pour y arriver, elles produisent des semences biologiques qu’elles proposent aux agriculteurs locaux et des pays voisins.
Le Burkina Faso est un pays majoritairement agricole; mais la désertification causée par les changements climatiques réduit la quantité de terres cultivables. Par conséquent, les rendements agricoles sont en baisse. Pour limiter les dégâts, l’entreprise Bioprotect, qui forme ces femmes, a créé un centre agroécologique spécialisé dans la production biologique des semences et du compost. Leur objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions socio-économiques des femmes en milieu rural.
Bioprotect a permis de créer un cadre d’apprentissage pour les femmes qui y mènent des activités de maraîchage. Pour assurer leur autonomie financière, les semences et les récoltes produites par ces femmes sont vendues sur une plateforme en ligne. L’entreprise offre également des formations sur l’agroécologie aux agriculteurs qui s’intéressent à l’agroécologie.
Les promoteurs envisagent de renforcer les capacités de 300 femmes en matière d’agriculture écologique. Pour cela, 100 femmes ont été formées. Chacune d’elles forme ensuite trois femmes au démarrage, afin de toucher le maximum de femmes rurales.
AM / Ecofin
