Les leaders du Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE) ont animé une conférence de presse dans la matinée du samedi 07 décembre 2019 à Ouagadougou. Cette conférence qui se portait exclusivement sur le thème :’’la situation nationale, les solutions du MIDE’, était animé principalement par le président exécutif national du MIDE, M. Harouna Kindo, entouré de M. Micael Lompo, chargé de la santé et de M. Hamadou Paré, chargé de la communication.
Le MIDE est un parti politique nouvellement créé par un groupe de jeune qui affiche pour
ambition d’apporter leur quote-part à l’émancipation politique de la population. Parti politique qui se réclame de l’idéologie centriste, le MIDE veut apporter sa pierre dans la résolution de la crise sécuritaire que traverse le Burkina avec ses corollaires de tueries, de déplacés, de déscolarisés et de sabotage économique du Burkina.
Ainsi dans la déclaration liminaire le président exécutif national du MIDE M. Harouna Kindo a fait l’état des lieux déplorable de la situation national ou il ressort qu’entre 2016-2019 les attaques diverses ont occasionné plus de 500 morts dont 200 soldats, avec plus de 500 milles déplacés internes. A cela se greffe l’urgence d’apporter une assistance alimentaire à plus de 700 milles personnes selon le rapport du Programme alimentaire mondiale (PAM) et aussi des conflits communautaires récurrents entre 2016 et 2018.
Ces multiples fléaux ont eu pour conséquence le ralentissement de l’économie, la désorganisation progressive de la scolarisation, l’insécurité alimentaire à l’horizon, l’absence de l’État dans certaines localités du pays etc.
Ainsi face à ce contexte critique le MIDE recommande que : par rapport à l’insécurité, il faut reconnaitre que le Burkina est dans une situation de crise et que tout le monde doit se sentir concerner et partant œuvrer pour qu’il y ai un engagement individuel et collectif pour combattre le mal. Pour y parvenir selon le MIDE, il faut nécessairement le dialogue, la tolérance, et le pardon.
Pour se faire le MIDE propose les solutions suivantes :
Primo : une semaine de dialogue national,
Secundo : une journée de réconciliation nationale, une vraie réconciliation ou les filles et les fils du Burkina seront désormais unis pour bâtir véritablement main dans la main le Burkina ;
Tertio : un report des élections afin de se concentrer prioritaire à la stabilité du pays en réinstaurant l’autorité de l’Etat à travers tout le territoire ;
Quartio : la décentralisation de l’administration pour accélérer le développement équitable des régions,
Selon le président du MIDE Harouna Kindo : « En ce qui concerne le report des élections
que nous sollicitons, c’est juste notre contribution à la recherche d’une paix durable. Maintenant il appartient aux différents acteurs concernés de se surpasser des intérêts partisans pour véritablement chercher le bien général. Notre vision du report des élections ne consiste pas à vouloir une prolongation de mandat du régime actuel, mais vise la recherche d’un gouvernement d’ouverture ou toutes les sensibilités politiques, les leaders d’opinion, les technocrates etc. joueront leurs partitions dans la stabilisation du pays et la consolidation de la cohésion sociale ».
En outre le MIDE prône pour un gouvernement d’hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Car c’est cette efficacité des gouvernants qui sera sans doute un déclic d’espérance pour un Burkina prospère.
A.O
