Quelque 800 000 migrants ivoiriens ont été dénombrés au Burkina Faso sur un total d’environ 1 240 000 dans le monde avec une moyenne d’âge de 33 ans, a révélé mardi à Abidjan, Dr Jean-Marc N’Guessan, le directeur de l’accueil, de l’orientation et du suivi des actions de réinsertion à la direction générale des ivoiriens de l’extérieur.
«Depuis 2015, la Côte d’Ivoire a procédé au rapatriement volontaire des ivoiriens en situation de détresse dans le monde. On peut citer entre autres, le rapatriement de 107 ivoiriens d’Angola, 252 de Centrafrique, 5573 de Libye, 478 du Gabon….», a ajouté Dr N’Guessan qui s’exprimait dans une communication prononcée à l’occasion de la célébration de la Journée africaine des droits de l’homme.
Cette journée organisée à Abidjan par le Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDH) a eu pour thème, «Migration et marché de l’emploi pour une approche intégrée basée sur les droits de l’homme ». Selon Dr N’Guessan, « la migration est positive quand elle est ordonnée et organisée ».
« L’immigration est un phénomène positif, mais nous vous recommandons de partir par la voie légale », a-t-il conseillé se félicitant de ce que le gouvernement « respecte les droits des migrants et met en place un dispositif nécessaire à leur retour ».
Depuis quelques années, le gouvernement ivoirien de concert avec ses partenaires internationaux contribuent à la protection et à la réintégration des migrants ivoiriens à travers le monde.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), près de 85% des migrants ivoiriens en situation irrégulière recensés de mai 2017 à mai 2018, avaient un emploi rémunéré en Côte d’Ivoire avec pour la plupart un revenu mensuel d’au moins 100 000 FCFA.
Source : APA