La police nationale a dispersé ce jour 16 septembre 2019 une marche-meeting à l’appel de l’Unité d’Action Syndicale (UAS). Débutée à la Bourse du travail les milliers de manifestants ont été dispersés à la Place des cinéastes à coup de gaz lacrymogènes.
Au motif, que cette manifestation a été non autorisée par les autorités compétentes, l’ordre a été donné à la police nationale d’empêcher la tenue de cette marche à travers les artères de la ville de Ouagadougou.
Les organisateurs qui ont défié cette indiction se sont heurtés à la police. Alors c’était sauve qui peut vers l’Etat-major des Armées car la police ayant utilisé de gaz lacrymogènes contre les manifestants.
Cette journée nationale de protestation a été suivie à Bobo –Dioulasso, Kongoussi etc.
Les syndicalistes et les Organisations de la société civile (OSC) revendiquent entre autre :
La vérité et la justice sur tous les crimes de sang impunis; la garantie effective du droit du peuple à la sécurité et aux libertés démocratiques ; le retrait des mesures liberticides prises sous le couvert de la lutte contre le terrorisme (nouveau code pénal, velléités de négation du droit de grève et de manifestation, etc.) ; l’amélioration des conditions de vie et de travail des éléments des Forces de défense et de sécurité; l’amélioration des conditions de vie des populations frappées par la vie chère; la lutte contre le pillage des richesses nationales (deniers publics, ressources minières, foncières et agricoles), et le jugement de tous les dossiers de crimes économiques etc.
Rappelons que le gouvernement et la mairie de Ouagadougou, ont refusé d’autoriser la marche pour le non-respect des délais et évoquant notamment la situation sécuritaire que
connait actuellement le Burkina.
Malgré l’interdiction l’UAS et les OSC ont maintenu la marche-meeting, estimant aussi être dans leurs droits.
MCZ