Il s’est ouvert hier 31 mai 2018, dans la salle de conférence du FICOD à Ouagdougou, la première session du Comité de pilotage du Fonds de développement communal (FDC) et le Programme de décentralisation développement communal (PDDC). La cérémonie a été présidée par le Secrétaire général du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation M. Pierre Bicaba, en présence du Coordonnateur du FICOD, M. Abdoulaye Zongo et Ronald Redeker, Conseiller technique du Programme de décentralisation et développement communal de la coopération technique allemande GIZ.
La session s’est tenu durant la journée du 31 mai 2018 et a connu 19 participants. L’ordre du jour de cette session se penchait spécifiquement sur les axes suivants :
- Examen et adoption de l’état de mise en œuvre des PTBA au 31 décembre 2017 (FICOD – FPDCT –PDDC) ;
- Examen et adoption du projet du PTAB 2018 du PDDC et d’autres sujets divers.
Il faut souligner que cette session se tient dans le contexte de la mise en œuvre de la 2ème phase du Fonds de développement communal (FDCII) par le FICOD et le FPDCT et aussi avec la mise en œuvre de la 5ème phase du PDDC.
Selon le Secrétaire général du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation M. Pierre Bicaba : « En ce qui concerne les attentes, nous allons analyser les activités qui ont été mises en œuvre à travers les rapports et les bilans et voir les acquis et les insuffisances. Surtout capitaliser les acquis pour aller de l’avant et poursuivre de façon efficace le développement local dans nos différentes communes et les collectivités en générales »
Le Secrétaire général M. Pierre Bicaba a également saisit l’occasion pour réitérer au nom du ministère de l’Administration territoriale, la gratitude du gouvernement burkinabè à l’endroit de la coopération allemande pour son appui constant au développement communal. Quant au Coordonnateur du Fonds d’investissement pour les collectivités décentralisées (FICOD) M. Abdoulaye Zongo : « Notre zone d’intervention couvre la région de l’Est avec 27 communes, la région du Sud-ouest avec 28 communes et la région du Centre-Est avec 30 communes. Sur les 30 communes dans la région du Centre-Est, nous intervenons en matière d’investissement dans 12 communes. Pour ce qui est de 2017, dans notre plan de travail on avait planifié la préparation d’un certains nombres de projets au profit des collectivités. On a pu approuver six (6) projets qui sont présentement en phase de réalisation. Aussi on avait au niveau de ces trois régions une trentaine de projets qui étaient en cours d’exécution. Jepeux dire qu’au stade actuel
l’ensemble de nos projets composés d’infrastructures sanitaires, scolaires, boutiques de rue etc., sont actuellement réceptionnés et mis en service au profit des collectivités territoriales de ces régions. Pour la phase qui vient de s’achever nous avons pu investir plus de 6 milliards Fcfa. Le bilan général nous donne plus de 82 projets qui ont été réalisés au profit de 85 communes.
Bien sûr, il y a des critères pour bénéficier puisque d’abord il faut être de la région de l’Est, du Sud-ouest et du Centre-Est. Et en plus de cela nous demandons à la collectivité de contribuer financièrement qui varie de 2%, 8% ou 12%. Ce taux est fonction de la nature de l’infrastructure à réaliser. Par exemple une infrastructure marchande on demandera plus par contre une infrastructure sociale comme une école ou un centre de santé nous allons demander 5%. Il y a aussi la capacité de la commune. Il y a des communes qui sont financièrement plus nantis et d’autres pauvres. Donc, on définit également le taux de contribution en tenant compte également de cette donne. Il y a surtout aussi la capacité de la commune à gérer l’infrastructure sollicitée. Nous veillons aussi sur la gestion des infrastructures que nous accompagnons les communes à réaliser. Comme souvent les ressources sont limitées nous veillons à ce que toutes les communes de la région puissent avoir une infrastructure réalisée au cours d’une phase. L’autre volet important est la formation des élus qui retient aussi notre attention.»
Ronald Redeker, Conseiller technique du PDDC de la coopération technique allemande GIZ justifie que le choix des régions
a été fait en commun accord avec le gouvernement burkinabè dans les années 2000 pour cibler les zones qui ont besoin d’appui et qui ne sont pas couvertes par d’autres partenaires techniques et financières. Et de laisser entendre ceci : « C’est possible qu’à l’avenir des changements s’opèrent. En 2019 il y aura les consultations bilatérales entre les deux gouvernements et tout peut être exploré. Pour le PDDC, nous venons d’achever la 4ème phase et nous sommes satisfaits des résultats atteints.»
A. OUEDRAOGO