Les cinq centrales syndicales et les 21 syndicats autonomes ayant participé à la conférence nationale des Forces vives de la Nation sur le système de rémunération des agents publics de l’État ont animé une conférence de presse hier 20 juin 2018. Au-delà du bilan dressé face aux journalistes, les centrales syndicales se sont également prononcées sur la non-participation des syndicats à la conférence nationale.
«C’est un processus inclusif auquel nous souhaitons que tout le monde prenne part pour le bon traitement des travailleurs au Burkina. Nous avons la conviction qu’en participant à la conférence avec les Forces vives de la Nation, nous apportons un plus dans l’équité et la justice du Burkina. Les autres n’ont qu’à penser ce qu’ils veulent ; nous restons un mouvement syndical aux côtés des sans voix », martèle le Secrétaire général de la CNTB, Augustin Blaise Hien.
Selon lui ceux qui ont opté pour la politique de la chaise vide lors de la conférence nationale des Forces vives de la Nation sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat, ont fait un choix libre de se mettre à l’écart des discussions sur l’avenir des travailleurs. C’est un choix que nous qui avions opté d’y participer respectons également. Dans le même ordre d’idée le Secrétaire général de l’Organisation nationale des syndicats libres (ONSL), Paul Kaboré d’affirmer : « dans l’unité d’action syndicale, chaque syndicat est libre et autonome. Cela ne nous a pas surpris de ne pas les voir à nos côtés à la conférence nationale, du fait que ce n’est pas leur première fois de ne pas s’aligner sur la même longueur d’onde avec les autres syndicats. Néanmoins nous sommes toujours des camarades de lutte, malgré les divergences de points de vue qu’il peut y avoir ».
En outre, le Secrétaire général de la Confédération syndicale burkinabè (CSB), Guy Olivier Ouédraogo, laisse entendre qu’il était de leur devoir de rendre compte à tous ceux qui soutiennent le mouvement syndical des conclusions de la conférence nationale des Forces vives.
La quête de l’équité réside dans la recherche de discuter avec le gouvernement pour le bien-être des travailleurs.
En ce qui concerne l’appréciation de l’Unité d’action syndicale (UAS) des décisions du gouvernement par rapport au fonds commun, les conférenciers ont indiqué que les propositions des Forces vives sont d’actualité, sans plus de commentaires.
Alima OUEDRAOGO