La situation des migrants africains en état d’esclavage en Libye ne laisse pas indiffèrent les autorités africaines. Au Burkina, dans la soirée du 20 novembre 201, le ministre des Affaires étrangères M. Alpha Barry a, à travers une déclaration à la presse condamné la dernière énergie l’humiliation des migrants africains en Libye. Au-delà de la simple condamnation, les autorités Burkinabé ont rappelé leur ambassadeur à Tripoli après la diffusion des images choquantes de tortures de migrants vendus comme esclaves en Libye. Nous vous proposons l’intégralité de la déclaration.
« On a tous été choqué par le reportage sur le traitement des migrants africains et le choc été chez tout le monde, toute la population à commencer par le président du Faso, Roch Kaboré qui m’a demandé de convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade de Libye, pour dire l’indignation du peuple burkinabé et du gouvernement burkinabé face aux images qui ont été vues sur les reportages. On a également condamné ces images et condamné ce qui se passe en Libye et élever la protestation la plus vive contre ces images qui appartiennent à un autre siècle, donc des images de traite négrière. Nous avons signifié que le gouvernement burkinabé n’était pas content de ce qui se passe vis à vis des populations, des migrants africains et également le président du Faso a décidé du rappel de notre ambassadeur à Tripoli pour consultations. Le président du Faso tenait à être informer de toute la situation et à avoir toutes les informations avant le sommet d’Abidjan qui va se pencher sur cette situation en Libye »
Rappelons que c’est ‘une chaine de télévision américaine qui avait présenté un marché de migrants africains maltraités et réduis en esclavage. Des images qui ont engendré une vive tension de la jeunesse africaine où des manifestations ont été organisées devant les ambassades libyennes dans certains pays africains
Propos recueillis par
Théodore ZOUNGRANA
