L’Autorité supérieure du contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a organisé un batelier de formation du 25 u 27 septembre 2017, à l’attention d’une cinquantaine de journalistes à Ouagadougou. Placé sous le thème ; « Construction du partenariat ASCE-LC et médias », l’ouverture et la clôture ont été présidées par le Contrôleur d’État de l’ASCE-LC, Dr. Luc Marius Ibriga.
Durant les trois de formation, six communications ont été
exposées par les experts de l’ASCE-LC, du REN-LAC, et des professionnels des médias. Des séances qui ont été assidument suivies avec un grand intérêt, tout en servant de tremplin pour un échange franc et sans tabou entre l’ASCE-LC et les participants.
Parmi les thèmes exposés on avait :
- La présentation de la loi OO4 2015/ CNT portant sur la prévention de la corruption au Burkina, animé par M. Bruno Kéré du REN-LAC ;
- La loi 082 2015/ CNT portant fonctionnement de l’ASCE-LC, animé par M. Ousmane Siribié de l’ASCE-LC ;
- Quel partenariat ASCE-Médias, conjointement animé par Dr. Luc Marius Ibriga de l’ASCE-LC et M. Germain Bitou Nama du journal L’Évènement ;
- Les modalités du partenariat entre les médias et l’ASCE-LC et Projet de feuille de route, animé par M. Luc Damiba etc.
A l’ouverture de la formation le Contrôleur général d’État Dr. Luc M. Ibriga de relever ceci : «Consciente de l’importance de la communication dans la prévention et la lutte contre la corruption, l’ASCE-LC s’est toujours évertuée à associer les femmes et hommes de presse à toutes ses activités d’importance majeure afin de toucher le plus grand nombre de Burkinabè pour le développement et le renforcement en leur sein de la culture du refus de la corruption ».
Ainsi donc, l’objectif visé par cet atelier était de parvenir à définir les modalités d’un partenariat fructueux à travers l’élaboration d’une feuille de route à même d’aboutir à des résultats probants en matière de lutte contre la corruption.
Le partenariat ASCE-LC/ Médias selon le Dr Luc Marius Ibriga est de briser la glace de la méfiance et de la suspicion, afin d’offrir des opportunités de collecte, de traitement et de diffusion de l’information juste et responsable dans les différents canaux et de supports de publication et de diffusion.
La corruption étant un abus de pouvoir conféré par une fonction publique à des fins d’enrichissement personnel ; les médias peuvent jouer le rôle de dénonciation et d’alerte toute chose qui contribueront à freiner ce fléau qui converge à devenir endémique au Burkina.
En ce sens que certains reportages et investigations des journalistes mettent au grand jour des affaires de corruption de malversations économiques.
Il a été également relevé la pluralité des médias de nos jours avec la floraison des réseaux sociaux qui retiennent malheureusement l’attention de certaines publications sans sources.
A travers l’atelier l’ASCE-LC promet de tout mettre en œuvre pour la fluidité de l’information mais qu’il y a des garde-fous à respecter parce que la diffusion de l’information ne doit pas porter pas atteinte à l’intégrité des personnes concernées.
Enfin, le partenariat ASCE-LC et médias a été scellé à la fin de l’atelier par l’adoption d’une feuille de route que les deux parties travailleront à sa mise en œuvre, pour servir la cause de la lutte contre la corruption au Burkina.
Sita Bamouni (Collaboratrice)