Le terrorisme a un terrain fertile en Afrique de l’ouest depuis l’éclatement de la Libye et l’occupation partielle du Mali. Les frontières poreuses, la dissémination des armes, l’opacité des renseignements, la sécurité transfrontalière inexistante, la présence des forces étrangères sont autant d’éléments qui renforcent cette donne.
L’Afrique peut lutter contre le terrorisme sans l’aval des puissances étrangères tel que la France. Le terrorisme ne demande pas des moyens conventionnels. Par conséquent le contre-terrorisme ne demande pas des moyens conventionnels.
Le renseignement, la coordination, les interventions Anti-terroristes doivent subir une évolution.
Le renseignement est le fer de lance du contre-terrorisme. Il faut infiltrer les filières, essentiellement par le renseignement humain. Sans informations, tous les arsenaux militaires, policiers sont inutiles.
Il faut coordonner les renseignements et les Unités anti-terroristes des États. Il est inconcevable que nos services de renseignements soient dans une logique individuelle. Aucune base de données fiable. Au demeurant y a-t-il une base de données de nos États?
Il faut doter les unités d’intervention de matériels d’intervention efficace (logistiques, armes, véhicules, matériels d’assaut…). Il faut former des unités polyvalentes et opérationnelles de haut niveau. L’anti-terrorisme n’est pas une action militaire unilatérale. Elle rassemble des profils plus complexes : analystes, renseignements, logistiques, forces armées,…
L’Afrique dispose de personnel pour mener cette lutte. Il faut former ces personnes et leur donner un modus opérationnel et fonctionnel autonome. Il existe des spécialistes et des pays qui offrent ces compétences. Nous ne gagnerons cette guerre que par notre engagement, pas celui des autres. C’est notre guerre, sur notre sol.
L.N
Special Services, ss@alternativcorp.com
Représentant Afrique de l’Ouest
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