Les agents de l’Inspection du travail sont désormais dans le mouvement des revendications syndicales que le pays connait depuis plus de deux ans maintenant. Pour donner le ton, le Syndicat autonome des Contrôleurs et Inspecteurs de Travail (Synacit) a observé un sit-in de 48h (25-26 juillet 2017) devant le ministère de la Fonction publique, pour réclamer la satisfaction de leur plate-for
me revendicative.
Selon M. Fatôgôma Sanon, Secrétaire général du Synacit les inspecteurs et contrôleurs sollicitent du gouvernement burkinabè, la dotation de l’Inspection de travail en matériels roulants et en motos suffisantes parce que l’Inspection du travail actuellement n’a qu’un seul véhicule avec une potentialité de 80.000 entreprises dont 40.000 fonctionnent effectivement. A cela s’ajoute la revendication concernant le statut autonome des agents de l’inspection du travail. De même le Synacit souhaite des mesures appropriées pour rapprocher l’Inspection du travail des usagers. Dans le chapelet de doléance on note également l’octroi de matériel roulant, des locaux plus adaptés au travail, l’exécution de l’arrêté conjoint signé par le ministre de la Fonction publique et le ministre des Finances en 2015 qui prévoyait un certain nombre de prestations (des ordinateurs portables, des téléphones portables, des crédits de communication, des kits de connexion, des kits juridiques et du carburant) aux inspecteurs et contrôleurs du travail pour améliorer leurs conditions de travail. Une rencontre entre le Synacit et le ministre de la Fonction publique Clément Sawadogo est prévu pour le vendredi 28 juillet prochain pour tenter de désamorcer la crise. Nous y reviendrons dans prochaines éditions.
Aimé KOLOGO (Collaborateur)