La jeunesse burkinabè est présentement confrontée à diverses préoccupations, notamment : la formation professionnelle, l’insertion sociale, la précarité de l’emploi et surtout un chômage endémique. Ainsi soucieux de cet état de fait le gouvernement burkinabè œuvre à tout prix à y remédier l’épineuse question de l’employabilité des jeunes. A travers le ministère de la Jeunesses, de la formation et de l’Insertion professionnelle que dirige le ministre Dr. Smaila Ouédraogo, des grandes orientations sont déjà élaborées et qui contribueront à n’en pas douté à redonner des opportunités et de l’espoir à la jeunesse. Un point de presse a été animé à cet effet le vendredi 19 mai 2017 à Ouagadougou par le ministre Smaila Ouédraogo et son staff.
Tout d’abord il a été mentionné dans la déclaration liminaire du ministre Dr. Smaila Ouédraogo, que la démographie burkinabè est estimée présentement à 19 millions d’habitants avec près de 70% de jeunes de moins de 25 ans et environ 80% de moins de 15 ans.
Du coup des milliers de jeunes se trouvent désœuvrés, sans emplois ou sous-employés, sans formation académique adéquate ou sans formation professionnelle, rendant ainsi difficile leur absorption sur le marché de l’emploi. Toute chose qui complique la volonté du gouvernement burkinabè dans sa politique de lutte contre le chômage des jeunes.
Néanmoins le ministère de la Jeunesse et de la formation professionnelle sous la direction du ministre Dr. Smaila Ouédraogo, donne de nouvelles orientations à l’horizon 2020 qui est de : « Faire de chaque jeune burkinabè un acteur dynamique de la production de la richesse nationale. Avec pour crédo ‘’Un jeun, un métier’’ ». Dans cette vision, le ministère de la Jeunesse mettra en œuvre, des projets et programmes, des fonds de financement et de fonds pour la formation professionnelle, foi du ministre Dr. Smaila Ouédraogo. La dynamique de cette vision poursuivie repose sur :
Trois objectifs : améliorer l’employabilité des jeunes, promouvoir l’entreprenariat des jeunes, et réduire au maximum le nombre des jeunes sans-emplois et sous-emplois.
Quatre axes stratégiques basés sur : la gouvernance, la restructuration, la reforme et la mise en place d’une logique organisationnelle adéquate pour l’opérationnalisation de la nouvelle vision.
En ce sens, qu’à ce stade il devient impérieux d’œuvrer pour une administration moderne, capable de promouvoir l’employabilité et d’élever la conscience citoyenne des jeunes, d’anticiper et de combler la demande en formation professionnelle.
Des solutions qui permettront sans doute d’accélérer l’employabilité et la formation professionnelle des jeunes qui se manifeste comme une des batailles à gagner dans la mise en œuvre du PNDES du président Roch Marc Christian Kaboré.
TZ