Sous la direction des États-Unis, se déroule au Burkina, la 11ème Flintlock 2017. Et des unités militaires issues de 24 pays d’Afrique, d’Europe, d’Australie et d’Amérique du Nord procéderont à des exercices et manœuvres de grande ampleur. Le lancement a eu lieu le 27 février 2017 en présence du Chef d’État-major adjoint des armées du Burkina, le Colonel major Théodore Pale et le premier conseiller de l’ambassade des États-Unis au Burkina David Young.
« Cet exercice se déroule dans un contexte où le monde fait face aux actions terroristes de tous bords, particulièrement en Afrique », c’est ainsi que le général Brahim Sied Maqamat, Chef d’État-major général des armées tchadiennes a donné le ton de cette 11ème édition de l’exercice militaire multinational Flintlock.
Pendant trois semaines, du 27 février au 16 mars, des unités militaires issues de 24 pays d’Afrique, d’Europe, d’Australie et d’Amérique du Nord procéderont à des exercices et manœuvres de grande ampleur en Afrique. « C’est une formation mais c’est vraiment un exercice-terrain où les gens sont manœuvrés à partir de N’Djamena, où se trouve le poste de commandement de cet exercice », explique le colonel-major Théodore Naba Palé, chef d’état-major général des armées du Burkina Faso.
Les territoires de sept (7) pays africains accueilleront des exercices de Flintlock. Certains parmi eux, à l’instar du Burkina Faso font face une émergence meurtrière de la violence terroriste alors que d’autres – c’est le cas du Niger, du Tchad ou du Cameroun – sont confrontés, depuis quelques années, aux attaques sporadiques des groupes terroristes de la région.
Flintlock est aussi un exercice de coordination. C’est pourquoi le général Brahim Seid Mahamat a saisi l’occasion du lancement de cet exercice pour inviter les États africains à « construire un espace commun de sécurité ».
Outre le Burkina Faso, le Cameroun, le Niger, le Tchad, Flintlock se déroulera au Maroc, en Tunisie et en Mauritanie.
En rappel, le Flintlock a été lancé en 2005. Il est dirigé par le Commandement militaire américain en Afrique (US AFRICOM). Il s’inscrit dans la lignée d’autres programmes militaires américains tels que le WESTERN ACCORD et l’ACOTA.
Aimé KOLOGO ( Collaborat
eur )