En fin de mission au Burkina Faso, l’ambassadeur américain Tulinabo Mushingi, continu sa tournée d’au revoir aux autorités burkinabè. Ainsi après le Chef de l’État Roch Marc Christin Kaboré, et le Prémier ministre Paul Kaba Thiéba, c’est au tour du Président du Conseil Constitutionnel le juge Kassoum Kambou de recevoir la visite d’au revoir de l’ambassadeur américain dans la matinée du 04 novembre 2016 dans l’enceinte de l’institution à Ouagadougou.
A peine une heure d’entretien à huit clos entre l’ambassadeur Tulinabo Mushingi et les membres du Conseil constitutionnel, le diplomate américain à sa sortie
d’audience confié à la presse l’objet de sa visite au Président du Conseil constitutionnel par ces propos : « L’objet de ma visite était de venir revoir cette institution que nous, à l’ambassade nous admirons beaucoup et avec laquelle nous continuons à travailler. Donc, en étant en fin de mandat, je voulais passer dire au revoir au président et aux membres du Conseil constitutionnel. Cela me va tout droit au cœur, parce qu’à chaque fois que je viens au Conseil constitutionnel, le Président et les membres prennent leur temps pour que nous nous écoutions. Ainsi avant de partir du Burkina Faso, je tenais à passer leur remercier pour l’accompagnement et les encouragements, mais surtout pour le travail abattu pour le Burkina. Comme nous le disions, chacun doit jouer sa partition e
t le Conseil constitutionnel a bien joué sa partition en ce qui le concerne. Ce qui me préoccupe je voulais leur poser la question sur la justice et la réconciliation, les réformes constitutionnelles en cours et enfin j’ai évoqué la transition en cours chez nous, une transition au niveau du gouvernement et une transition au niveau de l’ambassade. Mais franchement l’objectif principal de ma visite était de remercier le Conseil constitutionnel pour tout ce qu’il a fait pour le pays. Tout en les rappelant sur l’incidence du code électoral (la loi sur le code électoral) ou tout le monde, burkinabè comme observateurs étrangers nous avons les yeux braqués sur eux sur les individus, sur l’institution, et chaque burkinabè peut porter son jugement. Mais je crois que le Conseil constitutionnel s’est bien comporté a tranché a retenu des décisions qui ont été utiles pour le pays ».
Y a t-il un soutien particulier de l’ambassade des États-Unis
au Conseil constitutionnel ? A cette question, sans détour le diplomate américain avoue qu’il n’est pas venu pour faire des promesses, mis à chaque contact on essaie de trouver un mécanisme pour travailler ensemble. L’essentiel c’est de continuer à dialoguer pour trouver des points de convergences pour travailler ensemble. Pour l’instant rien n’a été identifié nous confie l’ambassadeur Tulinabo Mushingi.
Appréciant à son tour la visite d’au-revoir du diplomate américain, le président du Conseil constitutionnel le juge Kassoum Kambou avoue que : « C’est vraiment a
vec un pincement de cœur qu’il quitte notre pays. Tout le monde le connaît. Le Conseil constitutionnel particulièrement auprès duquel il a toujours été constant pendant les périodes difficiles en nous apportant son soutien. Et quand il est venu nous dire qu’il partait, nous l’avions remercié pour tout ce qu’il a fait pas seulement pour le Conseil constitutionnel, mais pour le peuple burkinabè. Parce qu’on a vu un ambassadeur dynamique sur tous les fronts dans les bureaux en campagne etc. Nous lui avions souhaité bonne continuation dans sa carrière ».
Théodore ZOUNGRANA
