La dégradation de la sécurité au Burkina prend des proportions inquiétantes. En effet, le 08 octobre 2016, 04 individus de l’ex RSP et présentement intégrés dans l’armée burkinabè ont eu un comportement douteux sur le pont Nazinon (route de Pô). Interpellés par la gendarmerie pour un contrôle, une résistance est intervenue en cours de route. Ce qui a pu occasionner la mort des deux suspects, un gendarme blessé, et un ancien militaire du RSP en cavale.
Selon une publication de la Gendarmerie nationale, l’adjudant Coulibaly Gaston de l’ancien Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) de Blaise Compaoré, est activement recherché dans le cadre de l’enquête sur les événements du pont Nazinon, ou quatre individus sans pièces d’identité avaient interpellés par des gendarmes postés sur le pont Nazinon (route de Pô). Au cours de leur transfert pour leur identification au poste de gendarmerie de Pô, ces quatre individus avaient tenté de désarmer des gendarmes.
Deux de ces individus avaient été abattus et un gendarme blessé. Un de ces individus qui avait réussi à s’enfuir a été interpellé le dimanche 9 octobre 2016 par des éléments du groupe d’auto défense Koglwéogo de Pô, aidés par la population.
Selon des sources sécuritaires, ces quatre individus étaient des militaires de l’ex RSP qui fomentaient plusieurs actions sur le territoire national, dont une attaque de la Maison d’arrêt et de correction des armées ou sont détenus les présumés auteurs du putsch manqué de septembre 2015.
L’adjudant Gaston Coulibaly, en fuite est activement recherché par la Gendarmerie, serait la pièce maîtresse de ces actions.
En rappel, le RSP a été dissout après sa tentative de prendre le pouvoir. Les militaires qui la composaient ont été mutés dans d’autres garnisons mais quelques dizaines d’éléments n’ont pas rejoint leur nouveau lieu d’affectation.
ATB
