Le conseil des ministres du 20 juillet 2016, a annoncé fait l’adoption du Plan national de développement économique et social (PNDES). Ainsi le gouvernement burkinabè va engager les préparatifs pour la tenue prochaine d’une table ronde des bailleurs de fonds, en vue du financement du Plan national de développement économique et social (PNDES) du pays pour la période 2016-2020.
D’un coût estimé à 12 850,2 milliards de FCFA (21,5 milliards $), le PNDES est bâti sur trois (3) axes stratégiques. Il vise « à réformer les institutions et à moderniser l’Administration, à développer le capital humain et à dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et l’emploi » précise un communiqué.
Issu d’une large concertation nationale, le PNDES nécessitera 2401,6 milliards de FCFA (4 milliards $) par an. Son financement sera assuré à 65,3% sur les ressources propres du budget de l’Etat et 22,6% par des ressources extérieures.
Quant au 12,1 % restants, ils devraient être mobilisés par l’émission d’emprunts obligataires sur le marché financier de l’UEMOA. Mais également par la mise en œuvre des mécanismes de partenariat public privé.
Par ailleurs, s’agissant des perspectives économiques, les concepteurs du PNDES visent une croissance d’environ 7,3% par an. Ceci, à travers la transformation structurelle de l’économie burkinabè, en mettant notamment l’accent sur la production. Avec pour ambition de générer 130 000 emplois par an.
Théodore ZOUNGRANA